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paroles de musique

15-03-2018 à 17:32:20




Them belly full but we hungry.
Leurs ventres sont pleins mais nous, nous avons faim
A hungry mob is a angry mob.
Une foule affamée est une foule déchaînée
A rain a-fall but the dirt it tough ;
Une pluie qui tombe mais la saleté continue
A pot a-cook but the food no 'nough.
Une marmite pour cuisiner mais la nourriture manque
You're gonna dance to JAH music, dance.
Vous allez danser sur la musique de JAH, danser.
We're gonna dance to JAH music, dance.
Vous allez danser sur la musique de JAH, danser.
Forget your troubles and dance.
Oubliez vos problèmes et venez danser.
Forget your sorrow and dance.
Oubliez vos peines et venez danser.
Forget your sickness and dance.
Oubliez vos maladies et venez danser.
Forget your weakness and dance.
Oubliez vos faiblesses et venez danser.
Cost of living get so high,
Le coût de la vie devient si haut,
Rich and poor, they start a cry.
Riches et pauvres, ils commencent à pleurer.
Now the weak must get strong.
Maintenant le faible doit devenir fort
They say, "Oh, what a tribulation. "
Ils disent, " oh, quelle tribulation "
Them belly full but we hungry.
Leurs ventres sont pleins mais nous, nous avons faim
A hungry mob is a angry mob.
Une foule affamée est une foule déchaînée
A rain a-fall but the dirt it tough ;
Une pluie qui tombe mais la saleté continue
A pot a-cook but the food no 'nough.
Une marmite pour cuisiner mais la nourriture manque
We're gonna chuck to JAH music, chuckin'.
Nous allons nous jeter sur la musique de JAH, jeter
We're chuckin' to JAH music, we're chuckin'.
Nous allons nous jeter sur la musique de JAH, jeter
A belly full but them hungry.
Un ventre plein mais eux ils ont faim
A angry mob is a angry mob.
Un homme déchaîné est un homme déchaîné
A rain a-fall but the dirt it tough ;
Une pluie qui tombe mais la saleté continue
A pot a-cook but the food no 'nough.
Une marmite pour cuisiner mais la nourriture manque
15-03-2018 à 17:49:28




Le jeune soldat sur son lit d'hôpital
La tête bandée comme une momie
Les deux yeux crevés derrière de grosses lunettes noires
Techniques de combat, opérations de survie
Et dans sa tête toute mutilée
Défilent des images dont il est hanté
Et dans sa tête toute enveloppée
Il pleut des images comme de la boue glacée

S.O.S. le drapeau d'la colère
S.O.S. trop d'égoïsme sur terre
S.O.S. la folie c'est la guerre
S.O.S. tu n'as plus de frère

Alerte alerte il pleut sur le Viêt-nam
Alerte alerte ce sont des bombes au napalm
Alerte alerte il pleut en Afghanistan
Alerte alerte des gaz et des défoliants
Alerte alerte il pleut sur l'Nicaragua
Des jouets piégés "Made in U.S.A."
Alerte alerte il pleut sur le Liban
Sur les Palestiniens c'est une pluie de sang

S.O.S. ni facho ni macho
S.O.S. ni soviet ni U.S.
S.O.S. ni Islam ni napalm
S.O.S. international

Alerte alerte pleut-il en Sibérie ?
La neige qui tombe étouffe les cris
Alerte alerte il pleut sur le Chili
Des coups de matraque jusque dans ton lit
Et quel temps fait-il au royaume de Zizanie
Le ciel est-il noir comme le drapeau de l'anarchie ?
Et quel temps fait-il sur notre Monde Libre
Le capitalisme fait-il la joie des familles ?

S.O.S. assez d'hypocrisie
S.O.S. trop d'idéologies
S.O.S. halte à la barbarie !
S.O.S. pour le droit à la vie

Alerte alerte aux lois sécuritaires
La France est-elle fière de ces bavures policières ?
Alerte alerte trop d'prisonniers d'opinion
Et dans les prisons, Liberté ils crient ton nom !
Alerte alerte il pleut même en Afrique
Des milliers d'criquets pas une goutte de pluie
Alerte alerte il a plu a Tchernobyl
Juste du nucléaire alors vous faite pas de bile

S.O.S. pour les peuples en détresse
S.O.S. pour le droit au respect
S.O.S. un peu de dignité !
S.O.S. pour tous les opprimés !

Le jeune soldat sur son lit d'hôpital
Les deux yeux crevés derrière de grosses lunettes noires
Il peut pas parler et n'sait plus quoi penser
De toutes les images qui l'ont traumatisé
Oh jeune soldat elle est belle ta patrie
Déserte la terre va donc au paradis
Et si c'est l'enfer, change de galaxie
Si c'est encore la guerre c'est que tout est pourri

S.O.S. ne fermons pas les yeux
S.O.S. oui nous devons faire mieux
S.O.S. relevons la tête
S.O.S. que justice soit faite!
S.O.S. assez de terrorisme!
S.O.S. trop de nationalisme!
S.O.S. c'est le drapeau mondial!
S.O.S. international
15-03-2018 à 17:55:16



Elle était bien gentille
On l’appelait grosse papille
Elle n’était pas méchante
Elle était étudiante

Elle avait du chagrin
Car elle n’avait pas de mains
Mais ça ne la gênais pas
Car elle n’avait pas de bras !

Il était bien gentil
Il s’appelait Jacques Entil
Il n’était pas méchant
Il était étudiant

Il avait du malheur
Car il était chômeur
Mais ça ne le gênais pas
Car il ne bossait pas !

Pour le meilleur et pour le pire
Ils n’avaient pas grand-chose à se dire
Mais leur malheur était complet
Car tout deux étaient sourds-muets !

Le troisième n’était pas avare
Car il était bulgare
Il est devenu méchant
Il n’avait pas d’argent

Il était malheureux
Car il était envieux
Mais ça ne le gêna pas
Quand il les trucida

Pour le meilleur et pour le pire
Ils n’avaient pas grand-chose à se dire
Mais leur malheur était complet
Car tout deux étaient sourds-muets !
15-03-2018 à 18:07:07



Ils ne font rien, ils se situent.
Ils sont consultants ambigus
Des hydres multinationales.
Pas de nom, que des initiales.
Ils ont de grands ordinateurs.
Poules de luxe, hommes de paille.
Requins, banquiers, simples canailles.
Pas de nom et pas de photo,
Leurs sociétés sont étrangères.
Plus compliqué est le réseau
Qui les relie à leurs affaires.
Il était grand, il était beau.
Il sentait bon son Lugano,
Mon gestionnaire.

Justement près de Lugano
Était la banque Ambrosiano.
Là où les vierges vaticanes
Faisaient fructifier leur magot.
Loge P2 dans ses arcanes
A deux massifs cardinaux
Pour les consultations diaphanes
Avec de joyeux mafiosos.
Le fameux compte à numéro
Passe de Zurich à Lausanne,
De Bâle à Londres, près de Soho,
Rencontra le troisième couteau
Il était chauve, il était gros.
Il portait des fringues de chez Smalto,
Mon mercenaire.

Les politiques, drôles d'oiseaux,
Prennent toujours pour plan de vol
Les bulletins de la météo
Ils vont toujours où il fait beau.
Il fait beau dans les audimats,
Dans les sondages du Figaro.
Il fait très beau chez la misère
Et dans les oeuvres humanitaires.
Il fait beau sur les droits de l'homme.
Il fait beau chez l'intégration,
Le plein emploi, l'immigration.
On se les gèle dans le pognon.

Politiquement leurs idéaux
Sont très ciblés sur deux critères:
Entre Mad Max et l'abbé Pierre
Pas de nom et pas de photo,
Leurs sociétés sont étrangères.
Plus étonnant est le réseau
Qui les réunit entre frères.
Ils ne font rien, ils se situent.
Ils prennent, ils se gavent, ils se tuent,
Trivialité derrière les mots,
La réussite dans les crocs.
Ils sont là à tous les niveaux.
C'est le règne des troisièmes couteaux.
15-03-2018 à 18:34:52

Un nouveau titre, une nouvelle ambiance oppressante.
Accroche toi à la rythmique, surveille la descente.
Car la montée, elle, sera comme toujours assassine.
Comme un fil dans une aiguille, la précision touchera sa cible.
Le micro dans ma main, le retour de l'Assassin.
Whoy, whoy, whoy, choisis ton chemin.
Car le notre se trace à coups de tonnerre musical.
On fume le fonck, et le recrache en freestyle !
Pas de problème man, nous restons undaground,
Sous la couverture des quartiers qui délirent sur notre style.
On ne fait pas de copinage avec le gratin musical.
Préférant de loin vendre moins, mais garder l'impact d'une balle.
Cette vision est radicale mais réflechie,
Car la musique se propage aussi, de façon illicite.
Les cassettes circulent et la masse s'agite,
Et la masse cogite, il faut vite;
Arrêter l'émancipation des chansons à thèmes.
Traitant des réalités, mettant en danger le système.

Vraiment? Je ne pense pas qu'une chanson pourra changer la condition de l'Homme.
Pourtant on vérifie que l'audimat reste dans les normes.
On est loin des Jardins de Babylone.
Alors on prend les rênes en main et par le biais du symbole.
On demande à tous les posse de s'unir pour shooter Babylone !!

On ne me ment plus, l'africain est mon frère.
Le musulman, le juif, je respecte leurs prières.
Individuellement le choix de chacun est propre à lui-même.
Vu de l'espace l'Histoire de la Terre est pour tout le monde la même.
Mais si on se rapproche, on voit qu'une Porsche
Motive plus d'amour qu'une mère qui nourrit ses gosses.
C'est fou de voir tous ces gens attirés par l'argent,
Comme le requin attiré par le sang.
Je suis né et je vis à Babylone,
Là où les enfants tuent, dealent et volent.
Alors accrochez vous, car maintenant nous shootons Babylone !!

Quant on parle de Babylone, on le prend comme symbole
Pour illustrer le monopole qu'exercent les structures dirigeantes en métropole
A l'égard des minorités qui forment une majorité sur le globe.
L'ennemi de ce système s'adresse,
A tous les gens qui ont encore l'espoir que ces horreurs cessent.
Babylone et moi,
Nous ne dealons pas ensemble, la décadence je n'aime pas.
L'oligarchie est présente dans les rues de Ripas.
Le futur dépend de notre action présente, ne l'oublie pas !
Si tu restes statique, si tu ne t'occupes pas de politique.
La politique s'occupe de toi.
Si tu t'en occupes trop, gare ! Aux chiens de garde de l'Etat.
La pression constante d'évoluer en terrain inhospitalier
Fais monter la parano, monte le débat à un autre niveau.
Ça y est, le flot de mes mots résonne ... Smoka Babylone !!
15-03-2018 à 18:39:32



Histoire de ma terre en pleurs
Mais les choses ici prennent une telle ampleur
Les fils partent avant les pères, y a trop de mères en sueur
Quand les fusils de la bêtise chantent le même air en cœur
Le mangeur d'âme à chaque repas s'abreuve de nos rancœurs
Je l'entends toutes les nuits, las des fantòmes qui la hantent, las de leurs complaintes,
Tellement que des fois elle en tremble
Par le sang de la haine, constamment ensemencée,
Au pas cadencé, quand ce dernier chasse le vent hors des plaines
Rien n'a changé depuis, où je vis, Juifs, Catholiques,
Musulmans, noirs ou blancs, fermez vos gueules, vous faites bien trop de bruit
Comme ces orages dont l'eau se mêle à nos larmes, et leurs chocs
Sur le sol aride dont l'uranium à voler l'âme
Je veux pas d'une ville au cimetière plus grand que la surface habitable
Même si paraìt que de l'autre coté tout est plus calme, plus stable
Je veux pas qu'après le jour J, les survivants survivent sous le néon,
Trop proches du néant, car le soleil les prive de rayons
Les artères pleines d'amer comme un caddy au Géant,
On charge, on charge, à la sortie c'est tout dans les dents
J'crois que c'est dans l'air du temps, chacun cherche son bouc émissaire
Ouais, d'une simple vie ratée à l'envoi d'une bombe nucléaire
L'amour manque d'air dans leur monde, nous on suffoque, tout ce qu'on supporte,
Ca pressurise, et c'est les psys qui vont exorciser, que quelqu'un me dise,
Si j'ai des chances de voir enfin la paix exigée. Qu'un jour les abrutis s'instruisent,
Perché sur ma plume, j'attends c' moment observe ce bordel
De petites flammes montées au ciel, pour elle j'ai saigné ce gospel
Héra se barre à tire d'ailes; las de la sève qu'on tire d'elle
On clame tous ce qu'on l'aime, mais aucun de nous n'est fidèle
Jalousie et convoitise, se roulent de grosses pelles
Quand les problèmes viennent, on règle ça à coup de grosses pêches
Et pendant ce temps là, certains amassent des sous par grosses bennes
Devine qui est ce qui creuse mais avec des plus grosses pelles
Quand est ce qu'on y arrive, là où le bonheur désaltère
Mon futur se construit, sans cris, sans mecs à terre,
Ni de centrale en fuite rien sur le compteur Geiger
Et finalement conscient qu'ici, on est que locataire
Tu parle d'une location, regarde un peu ce qu'on en a fait
Quand le vieux fera l'état des lieux, on fera une croix sur la caution
On aurait du le rendre comme on nous l'a donné,
Clean, sans taches, et innocent comme un nouveau né,
Seulement les nòtres meurent de faim en Afrique
Et y a pas assez de fric pour eux
Alors la dalle faudra la tempérer
Les hommes tombent sous les rafales racistes,
Mais on peut rien pour eux,
Alors les balles faudra les éviter
Le cul devant la télé, occupé à rêver,
Le doigt poser sur la commande, on se sent exister
On râle, on gueule, on vote, espérant que ça va changer
Mais dresse tes barricades et tu les verra tous hésiter
Garni d'incompréhension et de stèles géantes,
Le globe rêve de compassion et de bourgeons renaissant sur ses branches
Les mêmes qu'on laissera crever un soir de décembre, dans le silence,
Juste un bout de carton pour s'étendre,
Tout le monde a ses chances, de quelle planète vient celui qu'a dit ça ?
Un homme politique, je crois, live de Bora Bora
Pendant que les foyers subissent, façon Tora-Tora,
Mais bon c'est bien trop bas, alors forcément il ne nous voit pas
Paroles et paroles et paroles, ils ont promis monts et merveilles,
Mais les merveilles se sont envolées,
Il reste que des monts, mais c'est raide à grimper
Et au sommet, y a que des démons en costumes cendrés
Et en bas, c'est les jeux du cirque, César Avé
Parce qu'on va se faire bouffer par des fauves qu'ils ont dressés
On note une sévère chute de sang sur la mappe, une montée d'air noir
Un jour on payera cher pour une bouffée d'air pur
Ici c'est chacun sa culture, chacun son racisme
Seulement sur fond blanc, c'est le noir qui reste la meilleure cible
Les temps changent c'est sur, mais y a toujours des irascibles
Ils ont le bonjour d'Henry, d'Arron, Mormeck et Zinédine
A l'heure où les gens dìnent,
Y en a encore trop cherchent, pour eux pas de 8 pièces, ils crèchent au parking
Tout le monde s'en indigne,
Ca dévalue le quartier, ça effraye mémé,
Et on sait bien ce que mémé va voter
Du haut de leurs tours de biz', droites comme la tour de Pise
Jumelles sur le pif, ils fractionnent, divisent à leur guise
On s'étonne ensuite que ça finisse en fratricide
Car tout ce qui compte c'est de gonfler les commandes de missiles
Vive la démocratie, celle qui brandit la matraque, face à des pacifistes,
T'es pas d'accord, on te frappe,
Multirécidivistes : c'est jamais ceux là qu'on traque
Ils vivent en haut des listes et mettent leurs tronches sur les tracts
Ce monde agonise, vu ce qu'on y fait, c'était prévisible
Comme la goutte sur le front, dès que la merde se profile
Mais la peur atrophie les coeurs, peur de tout ce qu'on connaìt pas
Alors on se barde de préjugés débiles
De partout les extrêmes dominent, en prime time,
A chaque fois qu'ils déciment une famille
Et bien avant ces régions où sévit la famine
Image trop crue pour un beauf devant sa viande trop cuite
Lui qui croyait que l'Euro ferait beaucoup d'heureux,
Pour les vacances faudra attendre un peu ou gagner aux jeux
Mais là c'est pas trop l'heure, demain très tòt y a le taf'
Comprend ce monde va trop vite, aucune chance qu'on le rattrape
Sur la route des principes, ils ont mis des pièges à Loups,
Des gilets dynamites, et des scuds y en a un peu partout
Faudra faire gaffe aux mines, aux puits d'où la mort s'écoule
Il a beau être vif, mais à la longue il évitera pas tout
Et un de ces quatre il finira par tomber,
J'espère qu'il y a aura quelqu'un pour aider le prochain à se relever
J'espère qu'il sera pas comme le notre, aigri et crever
Et j'espère surtout que celui-là essayera pas de se faire sauter

Tu sais, on vit dans la télé,
Le globe s'est fêlé,
Ils servent de l'emballé mais en vrai c'est la mêlée
On s'prend à espérer des choses simples
Mais leur fabrique à peur s'est mise en branle
Tout ça pour les dérégler
Cris sans cicatrices, terreur dans la matrice
Ils disent qu'une vie de plus à New York Paris Londres ou Madrid
Alors c'est comme ça une échelle dans la peine
On aime ces catastrophes quand des gens manquent à l'appel
Surtout s'ils nous ressemblent, on les filme à la morgue,
Et nous dans les sofas content d'échapper à la mort,
Il reste dans les cœurs l'anomalie appelée peur
Et grâce à ça de toute part ils ont recours à la force,
C'est une révolution, cette fois elle est de droite
Voilà pourquoi le chantage à l'emploi dans pleins de boìtes
Voilà pourquoi ils veulent à tout prix implanter la croix
Et face à la télé souvent on les croit dans leur droit,
Ils disent c'est humanitaire
Mais ils niquent les mers et la terre pour chaque écart c'est la guerre
Si le quotidien est précaire,
C'est qu'ils nous dressent à être délétères et se contenter de joies éphémères
Si l'Afrique est en colère, c'est parce que les trusts la pillent
Seuls les généraux corrompus coopèrent et jouent des vies au poker
Est-ce que la rancœur et le désir d'revanche est tout ce qu'on leur a offert?
On parle du droit des femmes quand leurs maris les frappent,
Avec des clichés religieux sortis tout droit des fables
Comme ci ici elles étaient bien depuis le Moyen-Âge
Mais c'est en 46 que c'est ouverte une nouvelle page
Maintenant elles nous valent, on dit dans les ouvrages
Pourquoi elles touchent moins de pognon à compétences égales?
Pourquoi elles seraient moins faites pour êtres responsables ?
Alors qu'elles nous ont tous torché le cul nu dans le sable
On force sur la boisson, parie sur les canassons
Mais la réalité c'est qu'ils nous font bouffer du poison
Et dans l'hòtel du bonheur beaucoup font la valise,
L' espoir tué par des fanatiques libéralistes
Pas de bombes sales, ni de grosses salves
La stratégie est simple ils exploitent et ils affament
Quand on les voit à la télé ces cons ont l'air affables
Mais le monde est à genoux quand ces bandits sont dix à table
Des comptes sous faux noms ils prétendent agir au nom de la liberté
Mais c'est la monarchie du pognon
La France et les States par factions interposées
Se livre une guerre en Afrique, et tu veux rester posé?
Freedom par-ci démocratie par-là
Mais j'ai maté sous la table et j'ai vu que c'était que des palabres
La vrai mafia non la cherche pas en Calabre ni dans ce bled
Où dans les quartiers pauvres à quarante ans on tombe malade
A fumer du mauvais tabac et manger de la merde
Où le xanax fait un tabac avec l'alcool fort
Les rues deviennent des grosses forges
Et le métal y est commun monté sur grosses crosses
La violence au quotidien de tant de gosses pauvres
Et moi j'attends l'apocalypse après cette apostrophe
J'en ai marre de tous ces mensonges qu'ils colportent
Pour les servir, dans de nombreux cas il y a mort d'homme
Tous terroristes j'entend leurs théories
Porter le sacrifice pour des principes c'est horrible
Les mòmes survivent nourris à l'eau et au riz
Pendant que leur pouffes se baladent à Aspen ou St Morritz
La flore crame la faune canne
Dis, c'était des barbus qui lâché l'agent orange sur le nord Vietnam ?
Non c'était les boys mais qui peut m'indiquer la justesse d'une cause
En partant de là chacun écrit ses droits
Désolé je trouve aucune excuse à Hiroshima
On peint l'histoire comme on colorie vite une image
Et peut importe qui se fait tuer chaque fois je le vit mal
On croit en nos gendarmes qui servent et nous protègent
Du moins, est ce au Rwanda quand ils jouent du lance-roquettes?
Pour placer le pantin qui conviendra a la France
Une casserole de plus au ministère de la défense
Il se crêpe le chignon au fond ils sont ignobles
Sur la conscience des députés y en a plus d'un million
"Quand ils font les aiguilles nos politiques ont des chignoles"
Défilent sur des chars le 14, ils se pignolent au son de la marseillaise
Et d'une imagerie guerrière qu'ils veulent gentiment refiler aux élèves de leur appart dans le 16
On voit un tableau différent : ils disent croire en dieu mais croit en ce qu'ils possèdent
Ils trouvent même pas un corps dans les ruines du world-trade mais sortent des débris le passeport de Mohamed
Je peux plus exprimer combien on trouve ça grotesque
Tu comprends pourquoi ça, le désir dans les bibliothèques
Au collège de le vie ils jouent les profs d'histoire
Et abreuvent le quotidien de milles sornettes illusoires
On a bati une forteresse on l'a nommée Alamut
Coincé physiquement entre garde à vue et garde à vous
Compte tenu de la pression patriotique j'admire les gens de gauche en Israël, en Amérique
Est ce qu'on vaut mieux en France
Désolé si j'insiste mais regardons nous franchement,
On est aussi racistes, ensuite on vend de la liberté au marché public,
Putain le drame avec les valeurs de la république.
La république, elle passe ces week-end en régate
Puis se prostitue de toutes parts pour un airbus ou une frégate,
Elle exécute dans une grotte des opposants canaques
Et mange à table avec des gars style Giancanna
Puis explose le rainbow warrior
Et dessine les frontières du tiers monde à la terrasse du Mariot,
Sponsorisent les fanatiques aux 4 coins du monde,
Les entraìnent aux combats et manipuler les bombes
Le collier casse, ces cons échappent à tous contròles
Et quand ils mordent la main du maìtre alors on crie aux monstres.
Ils discutent notre futur autour d'un pichet
Pour notre sécurité, zarma, ils veulent nous ficher.
C'est la france de derrière les stores
Et j'en ai marre de me faire gruger
Par des tronche de dispensés de sport.
Je me bats pas pour la Porsche mais pour un meilleur monde
Avec mes petits bras
Souvent à cette époque ou la terreur gronde
Ou la frayeur monte, je travaille sur moi chaque seconde
Pour être un meilleur homme.
On vit en ces temps où dans un taudis de Paris.
36 gosses meurent brûlés vifs quand les demandes en HLM dorment
Depuis des années dans les archives
Alors que des employés de la mairie en obtiennent avec terrasse et parking
T'appelle pas ça du racisme?
Après ils pleurent quand perdu on revient aux racines.
Ils ont caricaturés nos discours radicaux
Et l'ont résumé par wesh wesh ou yo yo !
Nous complexés, si peu sûr de soi,
On s'interpelle entre nous, comme rital, rebeu ou renoi.
Chaque jour, la grande ville resserre l'étreinte
Et tu peux voir les noms des nòtres évaporés écrits sur des trains.
Ma vie, un mic, une mix-tape, loin des ambitions
De ce qui sera élu président en 2007
J'adore ce moment où il dévoile le minois
De qui devra tailler des pipes monumentales aux chinois.
A défaut d'argent putain, donnons du temps,
Dans nos bouches le mot liberté devient insultant
Car c'est les soldats qui le portent et non plus le vent
Comme si le monde était rempli de cruels sultans.
Mécontent des schémas qu'on nous propose, je cultive maintenant
Les roses dans mon microcosme.
Mesure les dégâts minimes que mon micro cause.
Ca ne peut qu'aller mieux alors j'attends la fin de leur monde
15-03-2018 à 18:46:52



J'ai vu la concubine de l'hémoglobine
Balancer des rafales de balles normales et faire des victimes
Dans les rangs des descendant d'Adam
C'est accablant, troublant, ce ne sont pas des balles à blanc
On envoie des pigeons défendre la colombe
Qui avancent comme des pions défendre des bombes
Le Dormeur du Val ne dort pas,
Il est mort et son corps est rigide et froid
J'ai vu la concubine de l'hémoglobine
Chez les vietmin au Vietnam, sous la forme de mines et de Napalm
Parce que la science nous balance sa science
Science sans conscience égale science de l'inconscience
Elle se fout du progrès, mais souhaite la progression
De touts les processus qui mènent à l'élimination

J'ai vu la concubine de l'hémoglobine
Morne comme l'automne, un printemps en Chine
Ça c'est assez, passé, assez gâché, cassé
La porcelaine de peine, qu'est la colombe de la paix
L'art de la guerre tue de jeunes bambins,



l'œuvre de Kim Song Man reste sur sa fin
La guerre niqua, Guernica
Et comme le pique-assiette, Picasso la repiqua
J'ai vu la concubine de l'hémoglobine
En campagne électrorale dans des magazines
Jovial, mais bancal, le politicien s'installe
comme le dit I'AM : "c'est un hold-up mental"
Je les dose avec le prose combat
Pose avec le mic, le mic est devenu ma tenue de combat
J'aime la politique quand elle a assez de vocation
Pout lutter contre les processus qui mènent à l'élimination

J'ai vu la concubine de l'hémoglobine
Dans ma lutte économique, Kalach-M16 [Sixteen]
L'opinion s'aperçoit vite qu'il y a des malheureux,
Quand le sol vire au rouge viennent les casques bleus
Le SOLAARSENAL est équipé de balles vocales,
Face au sol-sol, sol-air, Solaar se fait radical
Constate le paradoxe du pompier pyromane, hum
C'est comme si la mafia luttait contre la mafia
J'ai vu la concubine de l'hémoglobine
Se faire belle comme les voûtes de la Chapelle Sixtine
Pour l'alphabétisation des néo-fachos, à froid ou à chaud,
avant le Bachot, ils souhaitent le Cachot, va revoir Dachau
Tel est le béaba de l'A B C du jeune Facho
C'est la horde aux ordres d'un nouvel ordre
Un peu partout dans les villes du globe, les crétins tissent leurs cordes
J'ai vu la concubine de l'hémoglobine
Elle aime la prolactine et les black smokings

J'ai vu la concubine de l'hémoglobine
J'ai vu la concubine de l'hémoglobine

Voici un extrait de ma pensée profonde,
Ma guerre des nerfs parce que l'ignorance c'est le nerf de la guerre,
On nous dit, Dieu est lumière, nous sommes tous frères,
Mais on constate que la lumière est éteinte,
je souhaite que nous ne fassions plus les mêmes erreurs,
c'est dur à dire, mais...
J'ai peur.
15-03-2018 à 18:48:46



J'ai le téléphone du diable, prends son numéro
Appelle le en PCV, envoie lui des textos
Dis lui de ma part qu'avec foi je le maudis
Qu'avec chapelet contre lui je psalmodie

Dis lui qu'on va rassembler ce qu'il a éparpillé
Parce qu'il a des visées, parce qu'il veut diviser
Vexe le, lance des psaumes en argot
Mets ton doigt en l'air et crie va fan culo

J'ai la boîte mail du diable, son triple W
Il mène une double vie, nous envahit comme V
Dis lui qu'on flippe ap, dis lui qu'on est apte
Sur les starting-blocs pour l'impact avec le Diable

J'ai son adresse, écris ou vas-y
On dit qu'il est évasif, mi-démon, mi-nazi
A ce jeune en galère exclu de la carte gold
Il dit attends samedi, à Dubai il y'a des soldes

Mais des halles aux halls dit lui qu'on a l'optimisme
Que son cynisme renforce notre héroïsme
Il faut qu'il sache que même s'il se cache loin
Avec un aimant on trouve l'aiguille dans la meule de foin

Qu'on aura de l'appui pour les mômes et puis
De la pluie au Sahel et puis de nouveaux puits
Qu'on aura aussi une section d'appui
Des pares-balles et des balles pour l'impact avec le Diable...

Ses jours se réduisent et son ciel s'obscurcit
A mesure que les clouds nous proposent l'éclaircie
Nous sommes d'attaque, prêts au contact, avons le tact
Mais on décroche, c'est un ordre de l'IntelSat

Je croyais qu'on pouvait combattre le mal par le mal
Et puis aller dans la mêlée et là étaler le malin
On m'a dit fais pas le malin, mec, le mal il est dans l'humain
Si Pilate s'en lavait les mains c'est que le Mal il est dans nos mains

Et le soutien logistique qu'on demandait au Très Haut
A été refusé parce qu'on portait des métaux
A croire que la raison a fait un pacte avec le Diable
A croire que j'ai raison d'vouloir l'impact avec le Diable
20-03-2018 à 15:16:04


Géronimo et les Chiricahuas
Tous solidaires pour la Nuit Apache
Chez Joseph et les Nez Percés
Les Peaux-rouges marchent pour leur liberté !

Personne ne t'aidera dans ce monde
C'est toi qui dos te préparer
Sois fort, rapide et coureur de fond
Habile à te cacher ou à esquiver

Apprends à courir, wow, dans les montagnes
Entraîne toi dans l'Art de la poursuite
Dans l'Art de la Mort et de l'Embuscade
Apprends à courir sur les toits de la ville

Capitaine Jack et ses Modocs
Jeunesse rebelle et Soldats du Rock
Couteau Calme et les Cheyennes
Mao Tsé Toung et les Indiens de plaines !

Tu n'as pas d'amis pas même ta soeur
Pas même ton frère, ton père ou ta mère
Ton plus grand ennemi c'est la Peur
La Vie est un combat contre toi-même
Ces sont tes jambes qui sont tes amies
C'est ton cerveau qui est ton ami
Ces sont tes yeux qui sont tes amis
Ce sont tes mains qui le sont aussi !

Otawas Potawatomis
Jiricaillas et Cherokees
Jeunes de banlieues, peuple paint en rouge
Sors de ta réserve, il faut que ça bouge !

Il te faudra de la sueur et des larmes
Et parfois même tu ne sais plus pourquoi
Mais c'est ça la voie de la Liberté
La Nature est là, tu peux la saluer
Danse, danse, danse avec nous
Danse, danse la danse des Sioux
Danse le Pogo de la Revanche
La Nuit Apache pour la fête et la danse !

Allez, allez les Mohicans de Paris !
Allez, allez les Samouraïs de la Nuit !
Allez, allez les Hooligans martiens !
Allez, les indiens métropolitains !
Allez, allez les Apaches de Tokyo !
Allez, les redskins, les keupons, les totos !
Allez, allez les tribus du Viêtnam !
Allez, les Iroquois du Macadam !
23-03-2018 à 13:05:12


Je suis le singe en captivité dans la cage du zoo
Les gardiens me foutent la paix
Tous les jours j'ai ma dose de banane
Les gens me jettent des cacahuètes
Si vous saviez comme ils ont l'air bête
Toute la journée je me la coule douce
Je me dore la pilule
Les corvées c'est pas pour moi
Y'en a qui sont payés pour ça
Je n'ai pas ma liberté
Mais pour moi pas question de bosser

Bien que je ne sois pas proxénète
J'ai trois guenons pour moi tout seul
Quand on baise comme des furieux
Ca attire les curieux
Ca leur donne des idées
Ca fait du bien à la société

Sauvagerie, c'est de la sauvagerie